l'Inventaire

Par le décret du 4 mars 1964, André Malraux, ministre des Affaires culturelles, conseillé par l’historien de l’art André Chastel, créait l’Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, chargé «de  recenser, d’étudier et de faire connaître toute œuvre qui, du fait de son caractère artistique, historique ou archéologique constitue un élément du patrimoine national ».

Connaître le patrimoine

Menée dès l’origine par des services régionaux, mais dans un cadre scientifique national, cette « aventure de l’esprit » est à la fois une entreprise de connaissance à l’échelle du territoire, une méthode d’enquête et d’analyse, un système documentaire et un service public de la diffusion et de la valorisation du patrimoine architectural et urbain, artistique et mobilier.

Cette mission de recherche fondamentale a pour but de constituer une documentation homogène sur le patrimoine étudié selon une approche topographique (aire d’étude) ou thématique (étude transversale). L’ensemble du domaine patrimonial est concerné : le territoire rural et l’espace urbain, les édifices comme les objets mobiliers qu’ils conservent, le patrimoine religieux, industriel et technique, l’architecture du XXe siècle ou les aménagements du territoire. Le regard embrasse l’exceptionnel comme le quotidien, les œuvres originales comme les copies, les créations uniques comme sur les productions en série.

Une compétence régionale

La loi du 13 août 2004 a confié aux Régions françaises la compétence d’Inventaire général du patrimoine culturel, dont l’Etat conserve le contrôle scientifique et technique. Depuis 2007, le service du patrimoine de la Région des Pays de la Loire mène ainsi des opérations d’inventaire dans les cinq départements  ligériens, en s’appuyant notamment sur un partenariat avec des communes, Départements et pays.

Les résultats des opérations d’inventaire sont diffusés sous la forme de dossiers d’inventaire électroniques en ligne. Il donnent aussi régulièrement lieu à la publication d’ouvrages de synthèse largement illustrés et édités dans les collections nationales de l’Inventaire général, Cahiers du patrimoine, Images du patrimoine et Parcours du patrimoine.

Cet engagement permet à la Région de mener sa mission de connaissance, de mise en valeur et de transmission du patrimoine au plus proche des territoires, afin de favoriser l’appropriation du patrimoine par les habitants et les acteurs, et d’en faire un levier des politiques de développement, de valorisation et d’animation territoriaux.

Extrait du plan cadastral de 1812.
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Ferme du Bas Grandsart

L'ensemble des bâtiments de la ferme pourrait dater du XVIIIe siècle, avec quelques remaniements de détail au XIXe siècle et la construction d'un hangar en bois au XXe siècle.


Extrait du plan cadastral de 1812.
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Moulin de la Rivière

Le moulin de la Rivière était alimenté par un bief de la Fare aujourd'hui bouché (vestiges du tracé en aval). Ce moulin semble avoir été complètement réaménagé et reconstruit en 1788 (date portée). Il comprenait des bâtiments d'exploitation aujourd'hui remaniés et réattribués. Le moulin n'est plus en activité, il est devenu une dépendance. La maison d'habitation s'est transportée dans les anciennes étables et de nouvelles étables ont été bâties vers 1920. Un hangar en bois fut ajouté à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Les toits à porcs, qui étaient disposés le long du bief en [...]



Extrait du plan cadastral de 1812.
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Manoir de Méré

Méré est une seigneurie très ancienne relevant de la prévôté d'Anjou qui appartenait en 1659 à Eléonore de Pontoise épouse de Benoit Gabriel de Ruzé marquis d'Effiat. La maison du dit lieu est alors composée de deux chambres basses a cheminée et four en l'une dicelle un cabinet, deux chambres hautes à cheminée, un cabinet, greniers dessus couvert de tuille courbe, issues pressoir, fuie à pigeons, grange, étables, écuries, toits à pors, une ancienne chapelle en ruine, jardins, ouches, terres labourables le tout en un tenant contenant ensemble huit arpent un quartier ou environ. En 1491, [...]


Extrait du plan cadastral de 1812.
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Ecart

D'après les anciens cadastres, le lieu de la Vallerie paraît constitué de trois entités distinctes (une actuellement modernisée, une deuxième démolie et la troisième à l'état de vestiges). La 3e entité ressemble à un hameau de petits logements associés chacun à une parcelle de jardin. Les vestiges conservés aujourd'hui témoignent d'une ancienneté de quelques quatre siècles.


Extrait du plan cadastral de 1812.
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Ecart

Cet écart est placé de part et d'autre de la route qui aboutit au moulin de la Rivière sur la Fare. Il est semi troglodytique et constitué de très petites maisons aux cours imbriquées les unes dans les autres. Jusqu'au XIXe siècle, ce hameau était entouré par les cultures potagères.


Extrait du plan cadastral de 1812.
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Château du Paty

La forme globale de la demeure avec son plan en L cantonné de tourelles est le vestige d'une maison de campagne de la fin du Moyen Age dont les ouvrages de défense se réduisent à la protection des douves. Le château du Paty est un logis probablement du XVIe siècle très remanié. La distribution intérieure de la maison fut remaniée au XVIIIe siècle avec la construction d'un nouvel escalier dans oeuvre (peut-on imaginer le premier escalier demi-hors-oeuvre dans l'angle des bâtiments ?) et l'aménagement de salons. Les communs placés immédiatement au nord de la plate-forme sur le cadastre [...]



Extrait du plan cadastral de 1812.
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Ferme de la Petite Chantesaiserie

Jusqu'au début du XIXe siècle, il existe une maison avec des dépendances alignées, et placées au carrefour des routes. Entre 1812 et 1845, une nouvelle maison est bâtie au-dessus de la première et complétée par une grange à la fin du XIXe siècle.


Extrait du plan cadastral de 1812.
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Ferme du Maurier

La ferme (ancienne métairie) dépendait de la terre de Chérigny et relevait de la seigneurie du Paty à foy et hommage simple. En 1692 il existe une chambre à feu, grenier dessus, cour, issues, jardin, terres labourables contenant 56 chênées et une grange couverte de bardeau. En 1741, la closerie du Maurier fait partie de la succession de Etienne et Georges Lallement (cf. annexe 1). En 1747 Pierre Pichon vend à Henri de Cherbon de la Morellerie, seigneur de Chérigny, la Brosse et autres lieux, une chambre sans cheminée, une étable, une grange et une petite masure, le tout en mauvais état [...]